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À PROPOS

​L’intégration des ces images impose au spectateur une lecture en duplex conditionnée par deux factures distinctes. L’une très nette, cernée et l’autre fortement texturée par le frottis. Cette façon de faire inusitée engendre par ailleurs une interaction paradoxale et complémentaire dans l’espace pictural, en raison de la nature hétéroclite des images qui y sont disposées.

BERNIER Robert, La peinture au Québec depuis les années 1960 . Les Éditions de l’homme, 2002, p.136



Depuis ses dessins et ses gravures du début des années soixante, Boisvert accorde beaucoup d’importance à  la spontanéité et à  l’improvisation de signes graphiques comme mode de structuration de ses images d’écriture. Le signe graphique, élaboré à  larges coups de brosse, très énergique.

ALLAIRE serge, Les arts au Québec, Tome II. VLB Éditeur, 1993, p. 181



Incapable de se réfugier dans la tour d’ivoire des théories changeantes des esthéticiens et autres adeptes de l’histoire de l’art, il réagit face à  la condition humaine et nous en donne des images à  la fois symboliques et prophétiques.

Léo Rosshandler



La vitesse est courbe et transparente. La réalité cligne des yeux et le peintre égratigne la lumière tandis que l’oeil ne se pose que sur l’incertitude du mouvement. Le geste lui-même est grafitti.

Gilles Matte



Les oiseaux de malheur représentent tous les dégats du monde depuis les balbutiements de Guernica au high-tech de Bagdad, la mort qui frappe du haut des airs, aveuglément, le vieillard, la mère et l’enfant, qui n’ont commis qu’un seul impair, se trouver là  où tombe la bombe.

BERNATCHEZ Raymond, La Presse, Montréal, 6 novembre 1993



Gilles Boisvert est un créateur qui depuis les premiers instants de sa carrière déborde les cadres du Québec. Incapable de se réfugier dans la tour d’ivoire des théories changeantes des esthéticiens et autres adeptes de l’histoire de l’art, il réagit face à  la condition humaine et nous en donne des images à  la fois symboliques et prophétiques. Il n'est pas pour autant moralisateur, il garde un sain optimisme et joue à  la fois sur les claviers de l’effroi et de l’espoir. Boisvert est un élément constituant de la conscience de l’art au Québec.

ROSSHANDLER Léo, 5 Attitudes, Musée d’art contemporain de Montréal, 1981



À coup sûr, le travail est remarquablement habile, et Boisvert excelle à  créer d’heureuses ambiguités à  partir d’un vocabulaire qu’il connaît bien, comme il arrive à  suggérer une foule de relations entre la gestualité de la peinture et les figures qui sont en train de s’y fondre.

DAIGNAULT Gilles, Le Devoir, Montréal, 12 janvier 1985



Ce qu’on est bien forcé d’appeler la méthode de Boisvert crée une tension et une scansion à  l’intérieur d’un espace lyrique dont le fond oblitère parfois les personnages en les faisant participer à l’activité gestuelle de l’artiste.

HÉNAULT Gilles, Vie des arts, mars1985



Pas de recoins sophistiqués où cacher son propre doute ; ce qui a voulu être dit est dit. Simplement. Avec l’impact des séquences banales qu’un jour seulement on découvre, on déchiffre dans notre brousse intérieure, et qui, dès lors deviennent absurdes ou intolérables.

VERLOMME Hugo, Le quotidien de Paris, Paris, le 20 avril 1975



Allons d’abord au Musée d’art contemporain. À l’entrée, Gilles Boisvert expose une série de trente dessins réalisés au cours du printemps et de l’été dernier. Trente dessins dans lesquels il se raconte, dans lesquels il parle de politique et de rêve, trente dessins d’une vigueur combative et lyrique qu’il fait bien plaisir à voir.

GOSSELIN Claude, Le devoir, Montréal, 23 novembre 1974



Les tableaux récents de Gilles Boisvert sont en quelque sorte un chant d’hommage à  la grandeur et à  la splendeur de la mer, de ses vagues, de ses éclats, de ses horizons. Un hymne à  la nature. Le regard que l’artiste pose sur les mouvements naturels fait voir une énergie, une force qui éveille des sensations et émotions inscrites au plus profond de l’humain.

Germain Lefebvre

 

 





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